• RENCONTRES INOUBLIABLES à OLERON : d’arbres et d’hommes

     Dans le cadre de la semaine partenariale « D’ARBRES ET D’HOMMES » qui a donné lieu à de nombreuses manifestations, toutes d’un grand intérêt, les prestations de Clothilde Durieux et de Benjamin Flao ont enchanté les différents publics qui ont pu y assister.

    En tout premier lieu, les scolaires ont pu découvrir avec émerveillement les œuvres de ces artistes. Tous les enseignants nous ont indiqué que leurs élèves avaient été rarement aussi captivés et nombre de parents d’élèves ont été vivement invités, voire sommés, par leurs enfants, d’aller voir ces spectacles « Vous ne pouvez pas les manquer ! »
    Juste après son intervention dans les écoles, Benjamin Flao est venu à la Médiathèque de Saint Pierre où était organisée une rencontre « entre lui et les lecteurs. L’assistance était diversifiée et curieuse de rencontrer cet artiste étonnant.
    Présenté par Stéphane, le libraire de Saint Pierre, Benjamin Flao brossa rapidement les étapes de son enfance( né à Nantes en 1975), très tôt attiré par le dessin (« homme-crayon dès l’âge de 10 ans »), beaucoup moins par le cursus scolaire qu’il quitte en 1989 pour une école d’art graphique à Tournai, puis une école de graphisme publicitaire à Nantes, puis enfin l’école Emile Colh à Lyon où son professeur Christian Lax dira de lui « Il savait déjà tout faire. Un virtuose ! »
    Après avoir pendant quelques temps réalisé des caricatures de rue, il est appelé à remplacer en 2002 un parent dans une mission consacrée aux mammouths, d’où sortira « Le Carnet de Sibérie » qui obtiendra le prix Lonely Planet.

    Puis les productions s’enchainent : il participe en 2003 à un ouvrage collectif « Sillages d’Afrique », puis en 2004, il signe « Erythrée » sur des textes de Nicolas Scharf ; en 2007, sur un scénario de Christophe Dabitch, il sort une œuvre très étonnante, « La ligne de fuite » qui n’est rien moins que l’histoire d’un jeune poète lancé à la recherche initiatique d’Arthur Rimbaud. Cette œuvre devrait prochainement être rééditée.

    Toujours avec Christophe Dabitch, il signe en 2009 « Mauvais garçons » ouvrage en deux tomes, puis participe à des ouvrages collectifs dont « Emigrants » puis « Rock’n’roll antédiluvien… » avant de publier en 2012 le tome 1 de « Kililana song » qui obtient le prix Ouest France. En 2013, Benjamin publie la version intégrale de « Mauvais garçons » et le tome 2 de « Kililana song » qui obtient le prix Lucioles.

    Et enfin, en 2014 parait « Va’a, une saison aux Tuamotu ».

    Les échanges que Benjamin a eus avec l’assistance ont été riches : ils ont porté notamment sur le devoir de l’école d’intégrer davantage les arts de quelque nature qu’ils soient très tôt dans le cursus scolaire et sur les relations de la Bande dessinée avec la littérature (la présence d’Arthur Rimbaud a en étonné plus d’un) et, plus globalement, avec l’histoire présente du monde.

    Enfin, troisième rendez-vous, le spectacle donné par Clothilde Durieux et Benjamin Flao à l’Eldorado le samedi 28 novembre. De nombreux spectateurs sont venus découvrir ce spectacle pour le moins original : sur la scène, à gauche, Clothilde va lire des textes du roman de Jean Giono, « L’homme qui plantait des arbres » tandis qu’à droite Benjamin dessine des planches qui sont projetées à l’écran. Tous les spectateurs ont été saisis par la virtuosité de chacun des artistes, la créativité de Benjamin pour transformer un paysage splendide de forêt en une scène animée d’hommes et d’animaux, à alterner des formes différentes de scènes avec une virtuosité étonnante.

    Participer à un tel spectacle a pour effet d’en rendre les spectateurs pratiquement des acteurs. L’ovation qui a été réservée à Clothilde et à Benjamin a traduit l’enthousiasme de la foule. Un merveilleux atelier !


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